Quand je mange une biscotte bien croustillante, j’entends moins bien la radio. Nathalie Quintane
Chaque vendredi (sauf le premier vendredi du mois, vernissage et entretiens consacrés à l’installation proposée dans les locaux de canal sud dans le cadre du magazine de canal sud, à 19h sont diffusées des productions de tout horizon, de l’atelier de création sonore et radiophonique de Bruxelles , du bruitagène, des productions indépendantes dont celles de radio girafe et autres , à Faidos sonore et autres surprises alternatives ou pas.
Traversées, une création sonore musicale et fictionnelle de Benoit Bories,
D’après un texte Benoit Bories, sous les conseils historiques de Camille Fauroux maîtresse de conférences à l’Université Jean-Jaurès de Toulouse. Traduction pour la version allemande Andreas Förster.
Avec les voix de Mathilde Bardou et Martine Amisse et l’aide de Ella Bellone.
Trois femmes, que tout sépare à priori, vont être amenées à tisser des liens de solidarité pour prendre soin les unes des autres alors qu’elles vont vivre le travail forcé à Berlin sous l’Allemagne nazie. Joséphine et Louisa partent pour échapper à un internement prolongé en France. L’une est marquée du sceau de « femmes de mauvaise vie », l’autre porte le fardeau d’une suspicion permanente du fait de sa nationalité espagnole. Thérèse, quant à elle, voit dans son départ à Berlin comme travailleuse volontaire, un moyen d’échapper aux dures conditions de sa ferme familiale. Thérèse, Joséphine et Louisa vont se rencontrer dans le trajet les menant à Berlin. Elles vont apprendre aux contacts les unes des autres à développer un instinct de sororité, fait (...)
La première fois où je suis devenu fou(le).
Je pénétrais dans un champ de conscience qui m’étais jusqu’alors interdit ou caché et je n’y reconnaissais rien. J’ai eu l’impression vertigineuse d’accéder à un nouvel étage de mon être. Je ne savais pas si j’étais mort ou si je venais de naître. Tout y était inouï et incertain. Je ne pouvais plus interpréter ce que je ressentais. J’avais un nouvel univers à déchiffrer dont chaque signe éait un miroir de ma perplexité.
Tous les vendredis à 19 h
Il est bien clair que la poésie ne sert à rien et n’a aucune conséquence, mais comme le dit Ron Padget, on ne sait jamais. Il est bien clair que la poésie ne sert à rien, pas plus que la paix, le respect de l’autre, l’amitié entre les peuples et toute cette sorte de choses dérisoires et néanmoins indispensables et nécessaires.
En cette fin d’année où tout au long, ils ont essayé de nous prouver que la guerre est une manière de résoudre les problèmes, deux propositions musicales de Rodolphe Burger, une, autour de la poésie de Mahmoud Darwich, s’envolent les colombes le 22 décembre : s’envolent les colombes.
BF 239 s’envolent les colombes
et
une autre autour du cantique des cantiques tiré de la Bible , le 29 décembre.