Accompagner des enfants endeuillés

mardi 26 novembre 2024 par Céline |

Histoire d’en parler est un dispositif destiné aux enfants en deuil. Il mêle des ateliers d’expression artistique et des temps de parole en groupe. Agnès Suc, pédiatre responsable de l’équipe ressource douleur soins palliatifs
pédiatriques à l’hôpital des enfants au CHU de Toulouse et François Estival, bénévole de l’association Etre-là, accompagner en soins palliatifs sont venus parler de ce dispositif, de ses enjeux et de sa nécessité au micro du Magazine.

L’équipe Deuil de Etre-là Toulouse collabore avec le dispositif « Histoire d’en Parler ». Deux thérapeutes animent ces ateliers médiatisés pour favoriser l’expression des sentiments et des émotions liés à la perte. Deux bénévoles de l’équipe Deuil sont présents au moment des ateliers pour animer un groupe de parole pour les parents qui le souhaitent.
Pour prendre rendez-vous ou obtenir des explications supplémentaires : tél. 05 61 77 60 74 /
email : abasolo.p@chu-toulouse.fr et sur le site internet à cette adresse : https://www.chu-toulouse.fr/-histoire-d-en-parler

L’impact du deuil dans la société est occulté alors que des risques existent concernant la santé, l’emploi, la scolarité pour les enfants ou les adolescents… Parler du deuil suite à un décès est une question de santé publique. Il n’existe pas un deuil mais des deuils, tous singuliers., peut-on lire dans l’introduction de la brochure Le deuil, une histoire de vie. Pilotée par Empreintes, elle a été conçue avec un collectif d’associations et de structures d’accompagnement de deuil et de soins palliatifs. Elle présente des repères essentiels pour comprendre le deuil, percevoir ses spécificités selon le lien au défunt mais aussi selon les circonstances du décès, trouver des ressources pour surmonter un deuil.
Le deuil est devenu un « mot valise ». Son usage masque une méconnaissance de son processus, de sa temporalité. Le manque de repères et les idées reçues perdurent. Dans notre société de la performance, écouter et oser parler du deuil, favoriser l’expression au-delà des injonctions, sans banaliser, sans dramatiser sont autant de défis à relever. A lireici

En 2016, la fondation OCIRP a mené une grande enquête nationale inédite intitulée « École et orphelins : mieux comprendre pour mieux accompagner ». Une démarche motivée par la double volonté de mettre en lumière la situation réelle des orphelins, en leur donnant la parole, mais aussi de dégager des axes de travail pour
mieux les soutenir :
La perte d’un ou des deux parents a des conséquences multiples, complexes et profondes, pour un enfant ou un adolescent. Ses rapports au monde et aux autres sont inévitablement bouleversés, avec d’importantes conséquences d’ordre affectif, relationnel, familial, social et scolaire. Sans connaissance précise de sa souffrance, de ses attentes, de ses peurs, de ses interrogations et de sa capacité à rebondir, une aide pertinente ne peut être envisagée. D’où l’urgente nécessité de s’intéresser de plus près à l’orphelin et de découvrir qui il est véritablement, ce qu’il vit précisément, ce qu’il ressent intimement, notamment au sein de l’école. Un travail auquel se propose
de contribuer l’enquête « École et orphelins », sans se départir du précieux conseil de Bernard Martino, réalisateur et écrivain : « Éclairer la situation des orphelins ne doit surtout pas conduire à ce qu’on les considère soudain d’une manière différente, surtout à l’école. Un orphelin doit rester ce qu’il est, c’est-à-dire un enfant ordinaire avec un destin particulier. »

L’analyse de cette enquête a fait l’objet d’une publication à découvrir ici




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