Pour transformer un son en son radiophonique, la méthode est simple, il suffit de prendre ce son et de le passer à la radio, ainsi il devient radiophonique. Comme, il n’y a pas de limite au son, il n’y pas de limite à ce que produire la radio. Et alors machine à ouïr est en marche.
Donc la proposition de cette émission ,outre le fait d’écouter de la musique que l’entend peu, de la poésie et autres humeurs, c’est que vous participiez à la programmation soit sous forme de dédicaces, de lectures de propositions musicales.
À vous de voir et de dire mais pas tout. Parce que comme je suis au minimum antiraciste, antisexiste, antifasciste et beaucoup d’autres choses, tout ne pourra pas être proposée. Mais vous pouvez tenter votre chance.
Et si ces musiques vous intéressent, retrouvez les sur 49,3
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un frisson dans la nuit : I remember
publié le 26 juillet par bidonfumant
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Ce I remember n’est pas une coquetterie, mais quand il s’agit de Joe Brainard, "je me souviens" se transforme en "I remember".
J’aurais pu tenter une macronneries du style "je remember" ou "I souviens" ou "french souvenir".
Mais je reste sobre, malgré le couvre feu ou à cause du couvre feu (et aussi parce que je n’ai pas le moindre feu à couvrir) et nous resterons sur le titre original du bouquin I remember.
Comme vous l’aurez remarqué, c’est une émission commise pendant le premier confinement.
Là, à la suite d’élection, je ne peux guère faire le con finement, alors je me souviens d’un temps où tout était politique.
Aujourd’hui, plus rien est politique, tout se joue entre la haine d’un autre et le contentement de soi d’un autre . Peut-être que les autres se recouvrent mais peut-être pas.I remember
Télécharger (mp3 - 139.8 Mio) / PopupPour écouter la lecture originale par l’auteur
un petit extrait iciTélécharger (mp3 - 9.5 Mio) / Popupet un peu plus là
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Un frisson dans la nuit : déchanter
publié le 12 juillet par bidonfumant
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Déchanter est le mot du mois. Avant d’utiliser le verbe enchanter, il faudra rechanter et réenchanter.
Pour transformer un son en son radiophonique, la méthode est simple, il suffit de prendre ce son et de le passer à la radio, ainsi il devient radiophonique. Comme, il n’y a pas de limite au son, il n’y a pas de limite à ce que peut produire la radio.
Tout recommence toujours, les lieux voyagent avec nous, surtout ceux où on a été heureux. La poésie sert à ça, à emporter le monde avec nous, dans le temps et dans l’espace
DechanterTélécharger (mp3 - 82.8 Mio) / PopupDéchanter de Nicoles richard, c’est de la poésie et souvent comme toute poésie on y entend ce qu’on y amène à partir de ce qu’il amène.
Déchanter, dit en grande partie par l’auteur et qui s’entremêle avec Hymnen de Karl Heinz Stockhausen
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un frisson dans la nuit : presse-citron
publié le 28 juin par bidonfumant
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Je n’ai bien sûr rien contre les journalistes, à condition qu’ils ne répondent pas aux critères avancés par Elie Cohen et Gérard Grimberg dans leur livre : les gilets jaunes une double régression, ça doit sentir bon l’élitisme et l’hostilité aux mouvements sociaux.... « Les journalistes doivent se rappeler qu’ils ne sont pas de simples observateurs, mais qu’ils font partie des élites dont le rôle est aussi de préserver le pays du chaos. »
Bien sûr, ce ne sont pas les mêmes journalistes qui se font tuer sur des lieux de conflits ou de république bananière ; ’les républiques bananières ne sont pas obligatoirement productrices de bananes. Il y en a en Europe et plus qu’on le croit certainement.PresscélérateTélécharger (mp3 - 85 Mio) / PopupIllustrations sonores : deux vieilleries qui fonctionnent toujours aussi bien
MEGALOPOLIS d’herbert Pagani
et
COUPER N’EST PAS JOUER Bernard Heidsieck
et encoreDES HARICOTS À LA FIN une drame musical instantané
et un indispensable et nécessaire de Zahnia Kadyrova
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un frisson dans la nuit : La ville plus que parfaite
publié le 21 juin par bidonfumant
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Ça y est les parcmètres sont dans ma rue. Étape importante de la gentrification.
Le parking réservé aux résidents. Par un élan de solidarité extrême, les résidents propriétaires trouvent la formule peu chère et garantissant le parcage.
Mais il y a plein de sous-textes à cette proposition municipale et bien sûr ,un tombereau de conséquences pour les travailleurs et les précaires.La ville plus que parfaite est un indispensable de votre table basse et un accélérateur de discussions qui dépasseront celles sur les destinées sportives et éclairciront les appartenances.
PlusqueparfaiteTélécharger (mp3 - 81.9 Mio) / PopupVous y trouverez sans aucun doute des concordances avec ce qui se passe dans notre ville ... Démolition, place commune, ambigüité des artistes, privatisation...
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Un frisson dans la nuit : le moi extrême
publié le 14 juin par bidonfumant
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Rien à voir avec le RN plutôt avec le EM.
Enquête autour de 8 affiches dans la station Mustek à prague.Les huit affiches
Extreme selfTélécharger (mp3 - 86.8 Mio) / Popup -
un frisson dans la nuit : état d’urgence ?
publié le 7 juin par bidonfumant
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L’urgence est relative, il s’agissait de remplacer le disparu de juin 2024, disparu qui devait exposer à canal sud. Canal sud, presque 40 ans de lieu dédié aux expositions, installations et autres expressions plastiques, plus de 380.
Même s’il y a plus urgent dans le monde.À écouter urgemment à propos de l’exposition collective le monde comme il va (fondation Pinault)
(france culture 12h24, 5/06/24 Sarah Ihler-Meyer et Stéphane Corréard).EtaturgenceTélécharger (mp3 - 3 Mio) / PopupTrop urgente pour être léchée...
EtaturgenceTélécharger (mp3 - 95 Mio) / PopupLe contraire d’une vérité banale, c’est une erreur stupide.
Le contraire d’une vérité profonde, c’est une autre vérité profonde. Niels BohrLa fin est dans le commencement et cependant on continue.
Au début, parce qu’il faut un début, il s’agissait de faire bouche trou. Ça nous arrive avec Saoud Salem de jouer les utilités en cas de défection d’un artiste. Il faut assurer la continuité de l’activité galerie de canal sud. Quasiment aucune interruption depuis presque 40 ans d’expositions mensuelles.
Je rappelle que dans une approximation lacanienne, la galerie canal sud avance que « l’artiste s’autorise (...)