Avec Jardin d’incendie, Sébastien Bournac met en scène une performance poétique qui mêle trois de ses textes : Salsugem, Trois Lettres de la Mémoire des Indes et Jardin d’Incendie. Accompagné par Tom A. Reboul, créateur d’univers sonores, le comédien Régis Goudot livre cette fièvre poétique qui transcrit les incendies de l’être.
Al Berto est un grand nom de la poésie contemporaine portugaise. Disparu il y a tout juste vingt ans, ce poète, peintre, libraire, rédacteur littéraire, traducteur, a été influencé par Rimbaud et Genet, mais aussi par les mouvements libertaires et par la génération beatnik américaine.
Dans cette cérémonie intime du DIRE poétique, « jardin d’incendie » fantasmé intensément, scénographié sobrement, carnographié puissamment, ce qui s’entend fiévreusement comme une malédiction, c’est le sentiment de faire partie du monde depuis la nuit des temps et d’être condamné à s’y chercher éternellement. Il est très rarement aisé d’être vivant !