En préparant les pois cassés, j’ai pensé au concert d’ Art Blakey au club St Germain en 1958.
Le meilleur d’ Art Blakey qui essaie ce soir-là de percer les peaux de sa batterie.
À entendre et ré-entendre.
A voir tout le monde se précipiter à Colombey les deux églises, à la recherche d’un héritage voire d’un père spirituel (pas moi en tout cas, je recherche pas de papa, on en a toujours trop et pour l’héritage, là , je ne risque pas grand chose), on pourrait croire que le 21 décembre 1958 fut une grande date puisqu’elle restaurait une royauté républicaine.
Eh bien , non, pour moi, même si j’étais bien petit à l’époque et que je n’aurais gardé aucun souvenir de cette époque si ce n’est un cancer des poumons, ce fut le concert au club St Germain de Art Blakey et his messengers.
Concert exemplaire de jazz (s’il faut écouter un enregistrement du jazz des années 60, c’est celui-là) et concert exemplaire pour l’ambiance.
N’oublions pas que nous sommes encore loin de la signature des civils rights act qui seront signés le 2 juillet 1964 (et qui n’ont pas encore résolu totalement les problèmes raciaux) et que Paris sera un endroit où les artistes noirs pourront s’exprimer librement et sans contrainte ni humiliation.
Et en ce mois décembre 1958, on cherche encore la bombe H, la bombe Tybee égarée dans les eaux de l’île Tybee au large de Savannah, ville de Georgie états-unienne.
Elle n’a pas été retrouvée à ce jour même si en 2004, certains ont pensé la localiser.
Les recherches continuent...
RCA Victor – BR 1053 C