Peut-être connaissez-vous son nom : accusé de complicité dans deux braquages contre des agences bancaires de La Poste, Redouane Ikil a passé plus de 38 mois sous les verrous, subissant une instruction clairement à charge. Il a finalement été acquitté par la cour d’assises de Toulouse le 30 juin dernier.
Mais cette décision et sa remise en liberté ne marquent pas pour lui la fin des ennuis : le parquet général de Toulouse a fait appel, ouvrant la voie à un nouveau procès, et son employeur La Poste vient officiellement de le licencier, après 21 ans de boîte, pour cette même affaire !
Alors qu’un rassemblement est prévu demain jeudi 28 septembre devant La Poste des Minimes à Toulouse, nous recevons Redouane Ikil pour qu’il témoigne de ce qu’il a vécu et partage avec nous les combats qu’ils mènent, lui, sa famille et son comité de soutien.
Sur le web :
- Le collectif Liberté et justice pour Redouane Ikil sur Facebook
- La pétition La Poste doit réintégrer Rédouane Ikil
Commentaires
Le 27 septembre 2017 à 15h51 par bettayeb orkia
Bonjour je suis la maman de RÉDOUANE, je voudrais temoigner si c’est possible ! RÉDOUANE a toujours été honnête et travailleur depuis son plus jeune âge ; il s’est fait tout seul pour arriver là où il est arrivé ! C’est un modèle de droiture ! Il a subi une injustice en ayant été détenu 38 mois , et une fois que le cauchemar a cessé , c’est la poste qui le comdamne ! Merci beaucoup pour votre soutien !
Le 30 septembre 2017 à 13h41 par CREMEL Nicole
Je suis allée à la Poste des Minimes pour soutenir Redouane, complètement innocent des faits qui lui sont reprochés.L’enquête a des relents racistes. Il a été innocenté par les jurés de la Cour d’Assise de la Haute Garonne... mais La Poste le licencie malgré tout, malgré la qualité de son travail dans lequel il était apprécié.depuis 21 ans pour son honnêteté et son sérieux. C’est la double peine, après 38 mois de détention provisoire au cours desquels il n’a pas pu subvenir aux besoins de sa famille, et ne reçoit aucune indemnité.pour les dommages qu’il a subis.