un frisson dans la nuit : comment écoutes tu la musique, toi, aujourd’hui....
publié le 10 octobre, par / Temps de lecture estimé : 2 mn /
Combien de gens achètent encore des cd, lp ou je ne sais quelle autre forme de support musical ?
Un petit tour sur les plateformes et ce qu’elles sont vraiment.
Comment sont consommés les artistes indépendants ?
Premier épisode : les plateforme de streaming
Qobuz 18 à 30 € pour 1000 streams Plateforme française, qualité Hi-Res, public audiophile, aucun modèle gratuit, très bon engagement
Tidal 12 € Paiement direct aux artistes, engagement éthique, bonne rémunération
Apple Music 7 à 10 € Pas de formule gratuite, utilisateurs premium uniquement, taux stable
Amazon Music 4 à 6 € Public large via Amazon Prime, mais engagement plus passif
Deezer 4 à 5 € Passage au modèle user-centric, rémunération en amélioration
Spotify 3 € Modèle pro rata défavorable aux petits artistes, énorme audience mais taux faible
YouTube Music 0,80 € Repos sur la pub, très faible rémunération malgré un volume d’écoute élevé
Le modèle market-centric, également appelé modèle pro-rata, est actuellement le standard dans l’industrie du streaming. Les revenus générés par les abonnements et la publicité sont mis en commun. Ce pool est ensuite redistribué en fonction du volume total d’écoutes sur la plateforme. Enfin, les artistes les plus écoutés captent une part plus importante des revenus, indépendamment des habitudes d’écoute individuelles des utilisateurs.
Les conséquences de ce modèle sont qu’il constitue un avantage pour les artistes mainstream : Les grandes stars (Drake, Taylor Swift, Jul, Damso) captent l’essentiel des revenus. Mais on peut souligner tout de même la difficulté pour les artistes indépendants, puisqu’un artiste de niche peut voir ses écoutes noyées dans la masse, rendant sa rémunération marginale. Par ailleurs, certains exploitent le système avec des pratiques frauduleuses comme les fermes à streams ou la publication massive de morceaux courts pour maximiser les écoutes.
Le modèle user-centric repose sur un principe plus équitable car les abonnements et les revenus publicitaires sont répartis selon les écoutes réelles de chaque utilisateur. Si un utilisateur n’écoute que des artistes indépendants, son argent est reversé à ces artistes, au lieu d’être mélangé dans un pot commun.
Un petit tour sur les plateformes et ce qu’elles sont vraiment.
Et les artistes indépendants.
Premier épisode : les plateforme de streaming
Deuxièmes épisode : les magasins en ligne : l’exemple pas exemplaire, mais quand un peu de bandcamp (
Les fans ont versé 1,58 milliard de dollars à des artistes via Bandcamp et ont acheté 60 597 disques dans la seule journée d’hier).