TOUS LES JOURS UNE HEURE A UNE HEURE
HOMMAGE à ABDELMALIK kAOUAH qui nous a quitté en aout 25
Il est un chemin invisible
il fourche à ta bouche
se love autour de tes reins
et se jette comme un torrent
sur le silence de tes paupières.
Abdelmalik Kaouah, poète éternel
Je plante mon arbre
là où l’eau broie la chevelure du soleil
écartelé entre deux ateliers de violence
et c’est l’amour sur les chemins parallèles
des hommes
Homme de ce jour
La pluie n’est que silence
Qui trompe son entourage
Un nuage de bruit
Qui pénètre par tes yeux
Toutes les nuits de la semaine jusqu’au dimanche 16 ? Vous pourrez avoir à disposition un florilège de ses émissions à canal sud : OXYMORES
Le bonheur nous l’inventons
Au ras de nos brûlures
A la crête de nos feux d’artifice clandestins
Ou encore :
Vous avez entendu son chant
Il est passé à l’aube
A tracé sur vos portes un signe clair
Voyageur de l’espérance ouvrière
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Pour les détails de programmation et les moments de lecture de sa poésie.
Grève générale
Les ouvriers ouvrent
de grosses pastèques
Sur l’arête des trottoirs
Grève générale
Les oiseaux vont et reviennent
De barricade en barricade
portant le désordre sur leurs becs
un désir velu
nage dans les dortoirs
de la ville qui s’étonne
du long cri noir
de ses rues
le minaret se replie
au cœur du silence
un dieu alcoolique
vomit le soleil
la pierre enfante
un poème séminal