Grève du service de réanimation pédiatrique du CHU de Toulouse.
publié le 18 octobre, par / Temps de lecture estimé : 2 mn /
Face à l’épuisement du personnel, aux fermetures de lits et à la précarité qui désagrège le secteur, l’équipe de réanimation pédiatrique et néonatale a organisé une manifestation pour alerter sur des conditions de travail de plus en plus dégradées. Iels dénoncent une gestion purement comptable qui oublie l’humain et les enfants qu’ils ont à charge.
27.10.28 : MISE A JOUR ; La fin de grève a été acté par la signature du protocole de fin de conflit le 15 septembre 2025.
Lucie L. de la Réanimation pédiatrique Toulouse va nous expliquer pourquoi il faut plus de moyens, plus de stabilité et des conditions dignes pour protéger à la fois les soignant.es et les patient·es.
Partie 1 : Le travail réel...
« Travailler en réanimation, c’est accompagner la douleur, parfois la fin de vie, avec rigueur, respect et bienveillance. »
« La réanimation néonatale ne peut pas se résumer à des cases à cocher ou à des chiffres dans un tableau Excel. Derrière chaque lit, il y a un enfant. Derrière chaque soin, un soignant engagé. »
Playlist : Yann Tiersen - La Rupture
Partie 2 : L’épuisement et l’injustice...
« Fermetures de lits imposées, sous-effectifs chroniques, surcharge continue… Recours abusif aux contrats précaires, procédures dégradées devenues la norme. »
« Nous avons alerté à plusieurs reprises notre hiérarchie. Mais en retour : le silence. »
Playlist : Camille - Winters child.
Partie 3 : Politique du soin...
« Travailler en réanimation, c’est accompagner la douleur, parfois la fin de vie, avec rigueur, respect et bienveillance. »
« Notre combat est celui de la qualité des soins. Notre combat, c’est celui de vos enfants. »
Playlist : Cécile Cordel - Winterchild.
Nous, soignant.es du service de réanimation pédiatrique et néonatale du CHU de Toulouse, lançons cette pétition pour alerter sur la situation alarmante au sein de notre service. Depuis des mois, les équipes médicales et paramédicales tirent la sonnette d’alarme : manque de personnel, épuisement professionnel, conditions de travail dégradées.
Nous refusons que l’hôpital public continue de se dégrader dans l’indifférence. Derrière chaque blouse blanche, un soignant en souffrance. Derrière chaque lit, un patient qui mérite d’être soigné dans la dignité.
Après y avoir passé 15 joursj avec notre fille dans le coma ... C’est elle, qui a maintenant 12 ans, qui partage les difficultés de l’équipe de Réanimation Pédiatrique de l’Hôpital des Enfants de Purpan ! Nous ne remercierons jamais assez ce service ... qui, a aucun moment ne nous a fait ressentir leurs difficultés durant (certainement) l’épreuve la plus difficile de notre vie ! Certaines choses doivent changer dans nos Hôpitaux Français !