Ce mois-ci dans Chroniques àMER, on donne la parole à des proches de personnes disparues aux frontières maritimes de l’Europe, et à celles et ceux qui luttent contre ces disparitions.
Il y a un peu plus d’un an, on vous parlait des naufrages invisibles, ces bateaux qui disparaissent avec tou.tes leurs passagers sans laisser de trace.
Aujourd’hui, dans la continuité de cet épisode, nous voulions donner la parole à celles et ceux qui restent, les proches des disparu.es.
Nous avertissons toujours que la situation aux frontières est dure et violent et que certaines des histoires racontées peuvent être difficiles à entendre. C’est particulièrement le cas aujourd’hui.
Il y a bien des façons de disparaître sur la route, en mer comme à terre.
Bien des endroits où se retrouver emprisonnées, souvent des années, sans pouvoir donner de nouvelles à l’extérieur.
Il y a aussi ces corps qu’on retrouve et peine à identifier.
L’autre conséquence de la disparition c’est l’absence, c’est le vide laissée, c’est le doute de savoir si l’être cher est vivant ou mort.
Alors, il y a les proches, famille, ami.es, aimé.es qui cherchent, espèrent et attendent. Qui luttent sans relâche pour la justice et la dignité. Et puis, il y a des militant.es, d’Alarmphone et d’ailleurs, qui les accompagnent dans leurs recherches et leurs combats.
La disparition forcée de personnes est un crime contre l’humanité. Pour que ces récits aient toute leur place, nous avons décidé de vous les faire entendre en deux épisodes successifs, ce mois-ci et le mois prochain.
Dans cet épisode, vous pouvez entendre :
Rien qu’une fois faire des vagues d’Anne Sylvestre
Lettre à la République de Kerry James
Non sciamo pesci de Chris Obehi
Et si tu n’existais pas de Camélia Jordana
Merci à tous.tes celleux qui ont rendu cette émission possible.
Bonne écoute !
Main sur le cœur et poing levé.
Pour en savoir plus sur l’Alarm Phone et les politiques de frontières maritimes européennes, vous pouvez consulter le site d’AlarmPhone et celui de Watch the Med.
Pour nous contacter, vous pouvez écrire à : chroniques_a_mer@riseup.net