Un clown... contre Papon...
et une Histoire de la Résistance comme je n’en ai jamais entendue...("Effroyables jardins", de Michel Quint, éditions Joelle Losfeld). Avis aux amateurs de polars, l’auteur et descendant de survivant, est devenu spécialiste du genre...
Pardonnez la mauvaise qualité de l’enregistrement...Pour avoir tant voulu tout dire, le montage a été TRES laborieux...
Alors tendez bien l’oreille, ce récit en vaut la peine...Et pour compenser les coupures, voici une intro et une "prise de congé" qui économisent du temps d’antenne... On fait comme on peut...
"Michel revit des souvenirs familiaux à partir de son adolescence, et jusqu’à la 2ème guerre mondiale. Ses recherches personnelles pour comprendre ce qu’on a caché à son enfance évoquent la Résistance et ses acteurs de tous âges… et toutes nationalités…)
Enfant, fils de l’instituteur respecté et aimé de ses élèves, il détestait l’apparente passion de son père pour ses animations sous forme de clown, dans toutes les réunions locales ; animations bénévoles de niveau artistique modeste, mais qui remportaient de grands succès auprès des enfants, et des camarades de classe du jeune garçon...Lequel souffrait de voir son père exhibant des costumes loqueteux et des accessoires hors d’âge et non professionnels, qui lui semblaient dévaloriser l’image paternelle prestigieuse…
Michel et sa sœur Françoise ont un oncle Gaston et une tante Nicole qui fréquentent beaucoup leur foyer. Ce couple est très proche des parents de Michel, qui ne leur porte ni affection ni respect, mais ils captent tellement l’attention de leur père... L’instituteur et Gaston ont été ensemble des Résistants, ce qui crée des liens définitifs, fraternité qui échappe à l’adolescence ...
Un jour, Gaston raconte…."
Voir bien sûr les articles de presse consacrés à Michel Quint, et à Bernhard Wicki, qui a inspiré les plus grands du cinéma.
Et Michel Quint remercie au début de ce petit livre son grand-père et son père, qui lui ont fait apprendre l’Allemand parce qu’ils sentaient bien que le manichéisme en histoire est une sottise"...Il dédie son livre à la mémoire de Bernard Wicki.
(copie revue et corrigée autant que possible ce 13 juin). Merci de votre écoute et de votre indulgence !....