Chronik’Art ou Contre Histoire

et un petit bout de femme d’un mètre cinquante au volant, solitaire et têtue...de Durban jusqu’au Katanga, de mines en mines, pour aller chercher l’or bleu du cobalt pour nos futurs I-phones et autres bagnoles électriques... 500 000 $ de chargement, sans arme ni garde du corps...
Et l’incontournable Johnny Cash a l’air d’un enfant de choeur en chantant avec la rage des mineurs des Appalaches "Sixteen tons..." quand la si petite Thandiwe traîne et arrache aux pistes défoncées 40 tonnes du minerai de l’avenir...
Et comme nous sommes en Afrique, on écoute aussi aux étapes et en route Ballako Sissoko, qui adoucit ce rêve étrange et pénétrant ...

Document extrait de la revue XXI, n° 17 (2012) auteur Sophie Bouillon.

Voilà pourquoi....

Emission extraite de la revue "XXI" n° 17 et de l’article de Philippe Grangereau.

Musique de Buxtehude, Raphaele Kennedy aux claviers.

Attention ! On finit par l’aimer, ce général vendu, et surtout celui qui l’a acheté ! et entre Francis Blanche et Pierre Perret, on s’amuse tellement qu’on finit par leur pardonner...
Et en plus, on se met "en ordre de bataille" pour parer à bien des interros sur l’Histoire Ancienne ou moderne...
L’Humour et la Poésie sont de grands remèdes ...

Un toulousain qu’on aime raconte son bac... , son année 81, et ce qu’on en n’imaginerait pas... et ce qu’on oublie parce que c’est plus facile...
et Corentin Fohlen nous empêche d’oublier Haïti, que Manno Charlemagne nous raconte avec sa guitare ... (Le mal du pays - Mon frère - A mon fils - Force paysanne - Capitaine Amerika - Bienvenue chez nous)

Alors voilà l’histoire du FN/RN, ou plutôt de son ascension dans les media et surtout dans les scrutins...
Avec en accompagnement :
*le discours de Patrice Lumumba au roi des Belges le jour de l’Indépendance du Congo (définissant la colonisation)
* "Wake up", tout à fait de circonstance
*et à nouveau Mass Devia avec son "Merci bourgeois"...

dans les années 50 (1950 ...), à La Martinique, le vieil Honorien se souvient et évoque avec le petit Raphaël (Confiant) les "Ravines", histoires du "devant-jour", histoires de l’aube donc...
La langue savoureuse du pays révèle aussi la "transition" vécue par les Antilles et les autres "D. O. M." passant de l’état de colonies à celui de départements français...
C’est poétique et délicieux, et... Césaire et Frantz Fanon ne sont pas loin....

Ces "Ravines du devant-jour" de Raphaël Confiant..." sont éditées dans la collection Folio de Gallimard, et le mariage de Virginie est rythmé par Didier Awad (Le cri du peuple) et Akpass (La victoire des vaincus), morceaux extraits du CD de nos amis de Survie : "Décolonisons".

de l’île de Pâques à Venise, en passant par le Dahomey des Amazones et l’Italie...d’hier ...et d’aujourd’hui...

avec la chanson inévitable de Montand, et aussi Manno Charlemagne ("Bienvenue chez nous" )``et Raphaele Kennedy dans Da Pacem de Buxtehude

Gitanes et gitans... comparé-es aux vrais et grands prédateurs en cols blancs...
vu-es et entendu-es par Daniel Mermet...
avec de temps en temps Django bien sûr, et le bandonéon d’Astor Piazolla...

Et pourtant ils existent, ils ont existé, et ont une Histoire... mais pas comme tous les autres, qui ont survécu..."Erreurs de cartographie", rêves de poètes ou victimes d’appétits impérialistes, voici comment quelques uns sont entrés dans l’histoire, quand et comment on a voulu les effacer...
On reviendra sue cette Histoire oubliée, revisitée par Gideon Defoe, anthropologue et archéologue de l’Université d’Oxford

"Rayés de la carte" par Gideon Defoe, éditions du Sonneur

elle a voulu faire découvrir et partager cette passion à tous les autres enfants, et en particulier aux filles. Elle a pris tous les risques, ses parents aussi... pour faire respecter le droit à l’éducation, qui conduit à la liberté...
Elle raconte sa lutte et l’histoire de son Pakistan natal, de son voisin l’Afghanistan, et bien sûr des talibans...

"Moi, Malala", de Malala Yousefzaï, éditions Calmann Lévy

le quotidien et les conséquences de l’incurie des "grands de ce monde", au Pakistan et ailleurs, vu-e-s par une enfant élevée en liberté...

Sur " Al Birwa", musique d’Anouar Braham

les plus jeunes découvriront une gamine extraordinaire qui en a entraîné d’autres, dans d’autres pays, prêtes à tout pour s’opposer à la tyrannie, à la destruction capitaliste, à l’imbécillité meurtrière...
Ecoutons-la, écoutons-les, elles seules sont révolutionnaires !

sur quelques notes de Jon Hopkins et de Miles Davis...

une pédagogie comme une autre !
Avec le travail d’un authentique professeur d’Histoire et d’Espagnol, Jean Couillens, rencontré dans sa ville de Carbonne, avec sa famille, il y a quelques décennies... Le contact s’est perdu, mais j’ai gardé ses livres, dont je vous transmets quelques perles...
Sur la musique du film de Carlos Saura, "Tango", bien sûr !....

car c’est José Bové, avec ses amis Antoine Rambault et Gilles Luneau, cinéaste et assistant parlementaire qui nous ouvrent les portes du Parlement Européen...
"Une affaire de principe" raconte comment Philip Morris et consorts court-circuitent les efforts des parlementaires et des scientifiques, avec les grands moyens du capitalisme...
Il vaudrait mieux avoir vu le film avant d’écouter cet enregistrement brut de décoffrage fait à l’Utopia ce dimanche, lors de cette "première", dans une salle comble... Mais si vous avez encore en tête le film sur le Larzac, vous vous y retrouverez, vous retrouverez le personnage, son courage, son culot, son efficacité... et son humour.. Il est tellement bien interprété par Bouli Lanners que parfois je croyais voir José Bové sur l’écran !
Film à ne rater (...)

l’exposition en cours à Canal Sud nous y invite, nous y aide...
Voilà ce que j’y ai choisi...parmi les 50 portraits présentés par Sabri Giraud dans un gros pavé qu’on trouve dans nos librairies préférées...(édition Riveneuve)

Lectures accompagnées de chansons des années 70 de Mass Devia, qui parlent de famines et de mort, d’expulsions et de révoltes, d’écoles désertées et d’enfants vieillis sur des barricades, les armes à la main...(Sahel, T’es hors la loi, Little Sean, édition Expression Spontanée)

et voilà les noms des 10 de l’Affiche, pour mémoire :
Missak Manouchian, Arménien, 37 ans, chef du réseau après Bocsov, formé par Marcel Rayman
Ferencz Wolf, dit "Bocsov ", Hongrois, 38 ans, chimiste
Marcel Rayman, premières actions à 17 ans, Polonais, artilleur formateur, 20ans au Mt Valérien
Robert Wichitz, Français, 19 ans
Spartaco Fontano, Italien, 21 ans
Thomas Elek, Hongrois,15 ans à sa première action, 19 au Mt Valérien le 21 février 44.
Maurice Fingercwajg, Polonais, 21 ans
Wolf Wajsbrot, Polonais,17 ans,
Celestino Alfonso, républicain Espagnol, 27 ans
Slama Grzywacz , Polonais, 32 ans
Plus Olga Bancic, Roumaine, 32 ans, ajoutée sur l’Affiche visible le dimanche à la Daurade, et qui fut exécutée le 10 mai 44 à Stuttgart.
Les noms des 12 autres du 21 février sont inscrits sur la nouvelle Affiche Rouge, ainsi (...)

il faut y ajouter Olga Bancic qui eut la fin la plus terrible, et Hélène Kro qui mourut pour ne pas trahir, et les 13 fusillés avec les 10 de l’Affiche, et tant et tant d’autres de ce réseau magnifique qui moururent avant ou peu après le 21 février 1944...
Les plus jeunes avaient 15 et 17 ans (Thomas Elek et Marcel Rayman...)ou 19 (Maurice Fingercwajg et Wolf Wajsbrot)...

il paraît...Mais....
suite , et pas fin du tout la prochaine fois !.....

...quand l’éditeur impertinent de Bandes Dessinées se retrouve aux côtés de Victor Hugo via Canal Sud et le Canard Enchaîné...
De son exil de Guernesey, Victor Hugo tremblait pour la Pologne, avec des mots qu’on peut répéter aujourd’hui, en changeant les noms des victimes... Si on met "Ukraine" à la place de "Pologne", on s’y croit facilement...
Le tsar a changé, mais la violence est la même, avec une puissance décuplée des armes...et l’Ukraine, comme la Pologne en son temps, n’est pas un adversaire, mais un modèle, comme le dit Hugo dans son apostrophe aux soldats russes...

celle de la décolonisation. On va y aller doucement, car l’Empire était grand, et nombreux les malheurs qui s’y succédèrent... pour financer notre révolution industrielle et nous abrutir de consommations...