Ce mois ci, c’est un épisode de Chronique à Mer un peu spécial. On a eu envie de vous partager des chansons qui parlent de l’exil, de l’expérience de la migration, des politiques racistes, qui parlent de désir, de lutte et de rage.
Parce que la musique est un moyen de transmettre qui nous parle, qui vaau-delà des mots et des témoignages, qui raconte l’intime, et nous embarque ailleurs ou dans un autre ici.
Parce que la chanson est puissante. D’ailleurs, les organisations comme l’OIM, l’organisation mondiale de l’immigration, le UNHCR, l’office des nations unis pour les réfugiés ou encore des gouvernements passent des commandes à des artistes et mettent beaucoup d’argent dans la création de chansons qui ont comme but d’inciter les personnes à ne pas choisir les voies irrégulières de migration, comme s’il y en avait d’autres possibles, comme s’il y avait le choix, comme si ces puissances n’étaient pas elles même responsables des risques que les personnes doivent prendre pour se déplacer.
Alors voilà ce premier épisode de chansons qui nous parlent et qu’on avait envie de partager avec vous. Certains de ces morceaux, on les a utilisés dans d’autres épisodes et on avait envie de prendre le temps de les écouter en entier cette fois ci.
Bon voyage à vous.
Dans cet épisode, vous pourrez écouter
Rien qu’une fois faire des vagues d’Anne Sylvestre
Lettre à la République de Kerry James
Intidab de Shabjdeed
Mana’a de Badiaa Bouhrizi
une version live de Ya Rayah par El Gusto Masters of Chaabi Reunite
Sodade de Cesaria Evora
A Kinshasa de Ninho feat Fally Ipupa
Merci à à tous.tes celleux qui ont rendu cette émission possible.
Bonne écoute !
Main sur le cœur et poing levé.
Pour en savoir plus sur l’Alarm Phone et les politiques de frontières maritimes européennes, vous pouvez consulter le site d’AlarmPhone et celui de Watch the Med.
Pour nous contacter, vous pouvez écrire à : chroniques_a_mer@riseup.net