occuper la nuit du 21 au 27 octobre 24

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L’après-guerre dépendra des développements militaires et des pressions internationales, notamment américaines, mais aussi internes exercées sur les belligérants. Les modalités de cette guerre, conduite contre la population civile gazaouie et contre tout ce qui relève des possibilités de vivre à Gaza après la fin des hostilités, repoussent pourtant terriblement le temps d’après. Les conséquences humaines et matérielles de la guerre vont marquer dans la durée la population gazaouie, ainsi que les conditions matérielles et écologiques de la vie à Gaza. Par ailleurs, face à une impasse due à leurs échecs militaires, les autorités israéliennes actuelles semblent s’engager dans un état de conflictualité à long terme.À la mi-mai 2024, plus de 35 000 Gazaouis ont été tués, en écrasante majorité des civils, dont au moins 15 000 enfants, sans compter ceux encore sous les décombres. Les infrastructures médicales, universitaires, scolaires, les monuments, les lieux de culte, les habitations ont été lourdement détruits. L’ensemble de la population gazaouie, qui, de longue date a été toute entière assimilée au Hamas, est indistinctement ciblée, de même que tout ce qui permet d’envisager un futur à Gaza. L’armée israélienne a ainsi visé plus spécifiquement les élites intellectuelles et professionnelles, ceux qui soignent, forment et garantissent l’avenir des
générations ou témoignent de la guerre (médecins et personnel de santé, enseignants, artistes et universitaires, journalistes). La Cour internationale de Justice a alerté le 26 janvier 2024 sur un risque de génocide et ordonné des mesures conservatoires pour l’empêcher. Elles n’ont pas été respectées par les autorités israéliennes qui ont continué à appliquer les mêmes méthodes de guerre et peu facilité l’entrée de biens et d’aide humanitaire.
PAR-DELÀ LE FUTURICIDE, QUELLE GUERRE APRÈS GAZA STÉPHANIE LATTE ABDALLAH
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