TOUS LES JOURS UNE HEURE À UNE HEURE
la rentrée pour qui, pour quoi, comment, où ?
Les êtres aimés disparaissent, la révolution mondiale s’éparpille en poussière comme une bouse sèche, dans l’espace noir on ne rencontre plus les personnes qu’on aime, les golems s’effondrent les uns après les autres, le sens de l’histoire s’inverse, les passions dérivent vers le rien, la signification des mots s’évanouit, les ennemis du peuple et les mafias triomphent à jamais, les rêves trahissent la réalité, mais la vengeance subsiste, un chicot irréductible de vengeance qui n’a plus aucune justification, qui se limite à un geste de violence sur une cible très douteuse.
Et ceci encore, le plus révoltant : on n’échappe pas à son schwitt.
Antoine Volodine Dondog
LUNDI
Nioques : revue de poésie
MARDI
Canti magneticiti 5
Heureusement qu’il y a encore le marxisme-léninisme, pensa-t-il. Autrement on serait entrés dans un sacré sale cauchemar. Va savoir si on serait capable de faire la différence entre les classes, et même entre les vivants, les morts et même les chiens ou assimilés.Terminus radieux Antoine Volodine
MERCREDIi
JEUDI
Plaisanterie autour de men in black
VENDREDI
Collage 2 d’ Alexandra B.
Les herbes avaient des couleurs diverses et même chacune avait sa manière à elle de se balancer sous le vent ou de se tordre. Certaines résistaient. D’autres s’avachissaient souplement et attendaient un bon moment, après le souffle, avant de retrouver leur position initiale. Bruit des herbes, de leurs mouvements passifs, de leur résistance.
Le temps s’écoulait.
Le temps mettait du temps à s’écouler, mais il s’écoulait. Antoine Volodine
SAMEDI
It’s a crammed worldcompilation du label it’s crammed world
DIMANCHE
Anthologie chinoise de musiques électroniques et expérimentales 3
