le retour de la daronnade, de l’anarcho-pantouflade.
après jeff épisode 1, jérôme épisode 2.
le métal c’est ce que tu veux que ce soit
(on fera pas mieux comme résumé)
Catharsis - choose your heaven
aka crimethinc.
Nasum - The Breathing Furnace (Suède)
Autarkeia - Bottled Air (florida)
Heyoka - manifeste (Daïjon)
!
Pour tous ces jours qui passent où mon corps se remplit de rimes
J’ai tellement à cracher
Je regarde cette planète et le désordre n’est pas sublime
Quand il est programmé
Je ne jetterai pas l’éponge car cette fresque m’envahit
Elle m’empêche de rêver
Il faudra coûte que coûte que le « je combats donc je suis »
Reste notre vérité
Si le silence est d’or et les souffrances muettes
Où irons-nous hurler ?
Je ne prendrai pas sur moi les maux de ce système
En patient névrosé
!
Je hais la nostalgie pas la mémoire des luttes
Penser le temps présent pour préparer la chute
J’ai l’âge de ces vers mais ils ne témoignent pas
D’un « c’était mieux avant », d’un regret, d’une foi
La jeunesse est un mythe que l’on enferme dans un tiroir
Un frisson récurrent
Une construction pratique et qui nous dédouane dans le miroir
Une fois rentré dans le rang
J’ai les yeux sur le monde et rien ne m’a calmé
Est-ce si surprenant ?
Je ne donnerai pas ma part de ce droit à penser
À l’encontre du courant
!
Je traverse les ruines fumantes de la doctrine
L’empire du tout marchand nous jette dans l’abîme
Ses braises sont encore chaudes, les cerveaux irradiés
Des DAB sortent les biftons, dopamine assurée
Je navigue à l’instinct entre fureur et empathie
Presque mécaniquement
Sur un mur de la rue de Seine « Ne travaillez jamais »
Me poursuit constamment
Je connais la logique elle ne me broiera jamais
Elle a tenté pourtant
La théorie me sert de boussole critique
Ne pas rompre sous les vents
!
Je n’courre pas après mes intuitions passées
Elles font partie de moi ne m’ont jamais quitté
Je finirai avec car la réalité
Chaque jour valide c’que j’ai tant redouté
Je ne lâcherai jamais, quoi qu’il m’en coûte, je ferai face, sans l’ombre d’un doute
Rien d’héroïque, juste une éthique... une éthique
!
Pour tous ces jours passés où mon corps a payé la dîme
J’ai tant à rattraper
Je regarde cette planète et la nature que l’on décime
Anthropocène effrénée
Je ne jetterai pas l’éponge car dans cette fresque je vis
Je n’ai pas décidé
Il faudra coûte que coûte que toutes nos forces soient réunies
Pour s’extirper du bourbier
Si les paroles frappent et la vérité offense
Pourquoi donc rester muets
Je n’garderai pas pour moi les mots de cette violence
qui nous est imposée