Rencontre croisée entre Kaoutar Harchi, auteure de Je n’ai qu’une langue, ce n’est pas la mienne, paru aux éditions Pauvert et Karima Lazali, auteure de Le trauma colonial, paru aux éditions La Découverte. La rencontre est modérée par Hourya Bentouhami.
Il est nécessaire de penser le trauma colonial sur plusieurs fronts. L’enjeu de la langue n’est pas des moindres : c’est par l’écriture qu’est notamment véhiculée une mémoire collective. La langue française ne peut alors retranscrire le vécu colonial. Prolongeant les rencontres passées sur les études subalternes, ces deux chercheures dialogueront autour des conséquences de l’oppression coloniale.
Une rencontre qui a eu lieu le 23 janvier 2020 à Terra Nova en partenariat avec le groupe de recherches Transversalités Critiques et Savoirs Minoritaires de l’Université Toulouse-Jean Jaurès.
Commentaires
Le 15 novembre 2020 à 11h19 par Miraoui
Je viens de prendre connaissance de votre débat que je considère comme très instructif.
Effectivement j’ai vécu des situations post coloniales qui me renvoyé à l’histoire colonial de mes parents, je lutte au quotidien pour que l’autre ne m’enferme pas dans une seule identité, une seule langue, une seul histoire.