Bientôt 100 ans que Joe Hill n’est pas mort... Le 19 novembre 1915, le poète du syndicat révolutionnaire IWW (Industrial Workers of the World) était fusillé dans l’Utah, condamné à mort pour un crime qu’il n’avait pas commis.
En première partie, « nos mort.e.s, leurs guerres » : retour sur les attentats du 13 novembre à Paris (et du 12 à Beyrouth). Loin des rhétoriques guerrières et sécuritaires, et alors que l’état d’urgence est décrété, une modeste tentative de compréhension de ce qui se joue ici et ailleurs. Qui meurt ?, qu’est-ce qui tue ?, et à qui profite le terrorisme, sinon aux marchands d’armes et aux marchands de peur, quelle que soit la couleur de leur drapeau ? Pas de guerre entre les peuples, pas de paix entre les classes !
Trop de mort.e.s, trop de guerres...
Ce pays n’a presque jamais cesser d’être en guerre depuis des années. Parce que l’on dit "opérations" ou "interventions" on oublie qu’il s’agit de guerre et c’est une tradition bien établie des temps modernes : les guerres ça tue les civils. De chaque côtés de leurs frontières meurent par centaine, par milliers, par millions des hommes et des femmes qui n’avaient rien demandé... Puisqu’il s’agit de compter comptons et racontons une autre vision...
Bientôt 100 ans que Joe Hill n’est pas mort... Le 19 novembre 1915, le poète du syndicat révolutionnaire IWW (Industrial Workers of the World) était fusillé dans l’Utah, condamné à mort pour un crime qu’il n’avait pas commis.
A l’occasion de la réédition de l’ouvrage « Joe Hill, les IWW et la création d’une contre-culture ouvrière révolutionnaire », son traducteur vient nous parler de (et chanter) « l’homme qui n’est jamais mort » et des Etats-Unis du début du XXème siècle.